L’histoire se déroule au XVIIe siècle, le vicomte Médard de Terralba part à la guerre, et, lors d’une bataille, il charge le canon adverse mais se fait pourfendre par ce dernier. La partie gauche sera sauvée par les médecins et la partie droite est présumée irrécupérable. La partie gauche, une fois rentrée à Terralba ne pense qu’à faire du mal autour d’elle et ne supportera pas la vue d’un être entier. On découvrira bien plus tard que la partie droite a en fait survécue et qu’elle est de retour. Cette dernière fait le contraire de son autre moitié et ne pense qu’à faire le bien.
Les deux parties tomberont amoureuses d’une bergère appelée Pamela, cette dernière sera le sujet d’un duel entre les deux moitiés Lors du combat elles tomberont malencontreusement l’une sur l’autre et, avec beaucoup d’effort, les villageois arriveront à les recoller ensemble. Le vicomte avait l’expérience de l’une et de l’autre moitié ressoudée aussi devait-il être sage.

Dans ce récit, Calvino veut faire ressortir les troubles comportementaux de l’homme contemporain ainsi que le dédoublement de personnalité. En choisissant de diviser son personnage, Calvino a peut-être voulu montrer la dualité et l’ambiguïté de chaque homme. Il s’interroge sur l’aspect pluriel de l’Homme et son idéologie, avec la trilogie Nos ancêtres, Calvino milite pour une société meilleure dans laquelle il implique la responsabilité de l’Homme. La ligne de démarcation classique entre le bien et le mal permet à l’auteur de défendre et de mettre en évidence des idées et des images opposées. L’Homme, même entier, reste incomplet.

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