Pyrénées atlantiques
TOURISME À CIBOURE


Histoire de Ciboure

Jusqu’en 1555, Ciboure n’était qu’un quartier dépendant d’Urrugne. Dès 1550, les habitants du quartier Subiburu (Tête de pont) avaient demandé au pape Jules III l’autorisation de construire une église en raison de la distance qui séparait Ciboure (Subiburu) et Urrugne. Même s’il existait déjà une église avec son vicaire et un cimetière, cela ne suffisait pas aux habitants de Ciboure qui avaient l’obligation d’aller faire leurs Pâques à Urrugne.

Le pape Paul IV accéda à la demande des habitants de Ciboure qui eurent leur église paroissiale le 26 mai 1555.

La population grandissant, Ciboure demanda son « indépendance » et Henri III la lui promit en 1574. Mais c’est Henri IV, le 7 novembre 1603, qui accorda à Ciboure (et également à Biriatou, dans le même cas), son autonomie communale, malgré les manœuvres au Parlement de Bordeaux, du seigneur d’Urrugne, Tristan d’Urtubie, époux de Catherine de Montaigne.

A voir à Ciboure

Des choses intéressantes à vois sur la commune de Ciboure, outre le fort de Socoa, il vous sera possible de voir plusieurs sites et édifices qui retracent l'histoire.

L'Office de Tourisme de Ciboure a confectionné une page pour vous permettre une visite en toute facilité.


Le fort de Socoa, une curiosité architecturale...

Le fort de Socoa dans les Pyrénées-Atlantiques offre un bel exemple d'association de l'architecture militaire médiévale au système de fortification de type Vauban.

La frontière avec l'empire de Charles Quint est une préoccupation des rois de France dès le XVIe siècle. Le secteur basque, voie naturelle vers l'Espagne, est visité par nombre d'ingénieurs. Henri IV souhaite bâtir une forteresse pour protéger Saint-Jean-de-Luz et les villes environnantes des invasions espagnoles. Des conflits d'intérêts entre les communes retardent cependant le projet, finalement réalisé par Louis XIII. En 1636, les Espagnols envahissent la côte, poursuivent les travaux et renomment la citadelle en "Fort de Castille". Au gré des revers militaires, la région retourne sous souveraineté française. L'ouvrage est achevé et prend le nom de Socoa.

Deux photographies prises en panoramique et qui montrent le fort et ses environs.
Ensemble de la baie (clic)

Port de Ciboure (clic)