le vilain petit canard (8)

Exercice à trous

Remplis tous les trous avec les bons mots
   épuisé      ailes      blancheur      buissons      canards      colère      cou      cygnes      farine      froid      fumier      glace      haut      impossible      jaloux      pays      paysan      peur      pincettes      roue      soleil      surface      voyageurs   
Un soir que le se couchait glorieux, toute une foule de grands oiseaux superbes sortit des ; le canet n’en avait jamais vu de semblables : ils étaient d’une éblouissante, ils avaient le long et souple. C’étaient des . Le son de leur voix était tout particulier : ils étendirent leurs longues éclatantes pour aller loin de cette contrée chercher dans les chauds des lacs toujours ouverts. Ils montaient si haut, si , que le vilain petit canard en était étrangement affecté ; il tourna dans l’eau comme une , il dressa le cou et le tendit en l’air vers les cygnes , et poussa un cri si perçant et si singulier qu’il se fit à lui-même. Il lui était d’oublier ces oiseaux magnifiques et heureux ; aussitôt qu’il cessa de les apercevoir, il plongea jusqu’au fond, et, lorsqu’il remonta à la , il était comme hors de lui. Il ne savait comment s’appelaient ces oiseaux, ni où ils allaient ; mais cependant il les aimait comme il n’avait encore aimé personne. Il n’en était pas ; car comment aurait-il pu avoir l’idée de souhaiter pour lui-même une grâce si parfaite ? Il aurait été trop heureux, si les avaient consenti à le supporter, le pauvre être si vilain !

Et l’hiver devint bien , bien froid ; le caneton nageait toujours à la de l’eau pour l’empêcher de se prendre tout à fait ; mais chaque nuit le trou dans lequel il nageait se rétrécissait davantage. Il gelait si fort qu’on entendait la glace craquer ; le canet était obligé d’agiter continuellement les jambes pour que le trou ne se fermât pas autour de lui. Mais enfin il se sentit de fatigue ; il ne remuait plus et fut saisi par la glace.

Le lendemain matin, un vint sur le bord et vit ce qui se passait ; il s’avança, rompit la et emporta le canard chez lui pour le donner à sa femme. Là, il revint à la vie.

Les enfants voulurent jouer avec lui ; mais le caneton, persuadé qu’ils allaient lui faire du mal, se jeta de au milieu du pot au lait, si bien que le lait rejaillit dans la chambre. La femme frappa ses mains l’une contre l’autre de , et lui, tout effrayé, se réfugia dans la baratte, et de là dans la huche à , puis de là prit son vol au dehors.

Dieu ! quel spectacle ! la femme criait, courait après lui, et voulait le battre avec les ; les enfants s’élancèrent sur le tas de pour attraper le caneton. Ils riaient et poussaient des cris : ce fut un grand bonheur pour lui d’avoir trouvé la porte ouverte et de pouvoir ensuite se glisser entre des branches, dans la neige ; il s’y blottit tout épuisé.