![]() (Ci-contre : gravure de 1683)L'histoire des invalides En 1670, Louis XIV décide de faire
construire un bâtiment susceptible d'abriter ses soldats invalides ou
trop âgés pour servir. Il confie son projet au Secrétaire d'Etat à la
Guerre, Louvois, qui choisit l'architecte Libéral Bruant pour la
construction de l'hôtel, dont le plan n'est pas sans rappeler
l'Escorial de Philippe II (Espagne). Ce projet s'inscrit dans le
courant charitable et social du XVIIe siècle et l'Hôtel des Invalides
devient un exemple pour bien d'autres pays européens.
La construction de l'enceinte militaire est achevée en trois ans seulement et les premiers invalides s'y installent dès octobre 1674. La vie des 4 000 pensionnaires (fin XVIIe siècle) est soumise aux exigences d'une caserne... ![]() ![]() Un plan plus détaillé vous sera remis à l'entrée. Il vous est possible de le télécharger à cette adresse : http://www.invalides.org/pages/dp/Depliant%20musee%20Armee%20FRANCAIS.pdf ![]() ![]() L'Eglise
des Soldats, dite aussi "chœur des pensionnaires", destinée au culte et
aux offices quotidiens de ces derniers, est achevée en 1679. L'Eglise
Saint-Louis des Invalides, dont la voûte est ornée des trophées
militaires de la France, abrite le caveau des gouverneurs où reposent
de nombreux gouverneurs des Invalides, des maréchaux de France et des
grands chefs militaires.
Dédiée à saint Louis et consacrée à la Sainte Trinité, l'église est rattachée adminis trativement
au musée de l'Armée ... Bien sur, une
deuxième visite s'impose dans ce bâtiment imposant. PLusieurs secteurs
n'ont pas été visités comme le tombeau de Napoléon
Bonaparte (hélas l'heure tardive ne nous a pas permis de voir ce
monument historique).Mais aussi les endroits d'expositions comme : ¤ Le musée de l'armée. ¤ Le musée de l'artillerie. ¤ Le musée historique de l'Armée. Ces visites et un article seront faits lors d'une seconde visite des lieux. Hélas le temps nous a manqué. Vous pourrez retrouver dans l'album des photos la visite de la cour d'honneur et des différentes galeries. Un clic sur le tableau du Petit
Randonneur pour visiter le site officiel des Invalides
Lorsque les parents de l'historien Gustave Schlumberger vinrent
s'établir à Pau, en 1845, on y rencontrait encore de nombreux officiers
en demi-solde, ayant fait partie des armées de Napoléon Ier. Ils étaient
fort respectés et les habitants de la ville les écoutaient, avec
avidité, raconter leurs souvenirs. Aussi, plus tard, les vieux amis de
Schlumberger purent raconter au jeune homme les récits qui le savaient
le plus frappé. En voici quelques-uns :M.Lespy, alors jeune répétiteur au lycée de Pau, rapporte l'histoire
suivante que lui conta un colonel de la garde : Il commandait dans les
Pouilles un bataillon chargé de donner la chasse aux brigands
napolitains. Soudain, l'ordre lui arrive de partir pour l'Espagne, où la
grande guerre avait commencé. Le bataillon se met en route. On marchait
depuis des semaines On avait remonté toute l'Italie, traversé la France
de l'Est à l'Ouest, franchi les frontières de la Navarre ; on n'avait
plus de souliers, mais on marchait toujours. Soudain, aux portes d'un
bourg du Nord de l'Espagne...![]() |